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Comment un projet de construction de 3,1 milliards d'euros pourrait protéger l'Espagne des futures coupures de courant
02 mai 2025

Les pannes de courant massives survenues en Espagne et au Portugal la semaine dernière illustrent de manière frappante l'adage selon lequel les infrastructures sont tout ce que l'on ne remarque pas jusqu'à ce qu'elles tombent en panne.
Des millions de personnes se sont retrouvées sans électricité pendant des heures dans la péninsule ibérique lorsque le système électrique espagnol est tombé en panne lundi à 12h33.
Les lumières se sont éteintes, y compris les feux de circulation, plongeant les routes dans le chaos ; les paiements par carte sont devenus impossibles ; des centaines de vols ont été annulés.
Le réseau a été progressivement rétabli et des enquêtes sur la cause sont en cours, même si le gouvernement portugais et la compagnie d'électricité espagnole REE ont déjà exclu une cyberattaque.
« Toutes les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise plus », a déclaré mardi 29 avril le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
En fait, des mesures sont déjà en cours, sous certaines formes, comme un grand projet de construction d’une ligne électrique sous-marine entre l’Espagne et la France.

Le projet de 3,1 milliards d'euros de construction de la ligne de 400 km de long dans le golfe de Gascogne entre Gatika en Espagne et Cubnezais en France est supervisé par INELFE (Interconnexion électrique France-Espagne), une société créée après un accord de 2015 entre les deux pays.
Il s'agit de quatre câbles à courant continu (CC) au total, deux par liaison, avec une capacité de transmission de 1 000 MW pour chacune des deux liaisons.
Une fois achevé vers la fin de 2028, il promet d'améliorer la sécurité et la stabilité de la connexion électrique dans la région et pourrait contribuer à éviter le type de pannes rencontrées en Espagne et au Portugal la semaine dernière.
Au total, 80 km de câble seront souterrains depuis Cubnezais, suivis de 300 km de câble sous-marin, puis de 13 km supplémentaires de liaison souterraine jusqu'à la station de conversion de Gatika. Une fois terminé, ce câble augmentera la capacité d'échange entre les deux pays de 5 000 MW.

L'entreprise spécialisée dans la construction de tunnels et de pipelines Bessac, filiale de Soletanche Bachy, réalise les travaux de microtunnels souterrains et de forages dirigés. Les navires câbliers poseront les câbles en mer. En général, les câbles seront enterrés, sauf si le sol est trop dur, auquel cas ils seront recouverts.
En France, les travaux ont débuté en octobre 2023, avec des travaux sur les sites d'atterrissage des câbles en cours à Porge, en Gironde, et à Seignosse et Capbreton dans les Landes jusqu'en 2026.
Côté espagnol, les travaux ont débuté à Maruri-Jatabe et Lemoiz pour les tronçons terrestres fin 2024.
Une fois les micro-tunnels terminés, des tuyaux seront posés dans l’océan et à l’intérieur des terres, avant que des câbles électriques et optiques ne soient déployés dans ces tuyaux.
Les travaux de terrassement des stations de conversion de Cubzenais, en France, et de Gatika, en Espagne, sont en cours. Un consortium composé de Vinci Energies, Vinci Construction et Hitachi Energy est chargé de la conception et de la construction des stations de conversion.

La pose des câbles en mer devrait être achevée fin 2027, avant les stations de conversion en 2028.
Le fabricant japonais de pompes Tsurumi a déclaré qu'il fournirait sa pompe KTZ415, ainsi que d'autres modèles, pour l'assèchement de trois tunnels le long du tracé.
Conçue pour des conditions extrêmes, la KTZ415 offre un débit maximal de 1 980 litres par minute et une hauteur manométrique pouvant atteindre 55 mètres. Son alimentation électrique est hermétique et ses matériaux ultra-résistants, comme le carbure de silicium, garantissent un fonctionnement à sec sans danger. Tsurumi affirme qu'elle a été utilisée dans presque tous les grands projets de tunnels en Europe.
Actuellement, la capacité d’interconnexion entre l’Espagne et la France est parmi les plus faibles de tous les pays européens et reste bien en deçà de l’objectif d’interconnexion de 15 % pour 2030.
Même si sa construction n'a pas été suffisamment rapide pour éviter la panne massive de la semaine dernière, elle devrait atténuer les futures coupures de courant lorsque la consommation est élevée ou en cas d'incident technique en permettant à l'Espagne d'importer de l'électricité de France selon ses besoins.

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